1 – Mes chers enfants, aujourd’hui encore, mon Fils me donne la grâce de vous conduire, comme Mère, auprès de l’Epoux éternel.

2 – C’est seulement en désirant Dieu que vous pourrez vous prendre d’amour pour lui, comme moi-même je me suis pris d’amour pour lui en disant mon OUI. OUI veut dire : « Me voici !». Vous pouvez, à votre tour, vous laisser envahir par l’amour et suivre ses traces. Moi aussi j’ai été troublée par ce que j’entendais, mais je sentais que c’était la Voix d’en-haut.

3 – Mes enfants, si vous voulez et désirez écouter la voix de Dieu, il convient d’écouter, afin que chacun d’entre vous puisse découvrir ses projets.

4 – Mes enfants, vous ne pouvez comprendre avec la raison l’amour de Dieu, mais il s’agit seulement d’aimer. Et vous mes chers fils qui, sur cette terre, êtes dans la souffrance, transformez-la en grâce. Mon Fils vous dit « Bénissez toute chose, ne maudissez pas ! ». La sainteté ne s’obtient qu’avec l’aide du St Esprit. Quand la croix se fait pesante, fixez sur Lui votre regard.

5 – Lui, du haut de la Croix, a pris toutes vos douleurs. Mettez-vous à son école et vous verrez que vos douleurs se transformeront en bénédiction. Sachez, mes enfants, que quand vous arrive la souffrance que vous n’avez pas demandée et que vous savez l’offrir à Dieu … sachez qu’à ce moment la grâce de la foi vous arrive.

6 – C’est pourquoi je vous demande de devenir apôtres. En effet, la souffrance n’est pas comparable à l’éternité. Priez, mes fils, pour avoir cette grâce, pour être témoins d’amour et de consolation.

7 – Il faut, chaque jour, dire votre OUI. Tandis que si vous ne vivez pas de la Parole de Dieu, vous ne pouvez éprouver la paix.

8 Priez, priez, priez, mes fils, afin que vous puissiez vivre dans la vérité, car Satan veut vous séduire, en vous faisant croire qu’il n’y a pas de péché.

9 – Mes enfants, je vous exhorte à témoigner de la vérité. Ne vous faites pas dérober votre espérance. Je serai à côté de vous.

10 – Mes enfants, il y a besoin d’être assidu à la confession et à tous les autres sacrements, avec l’assistance de vos pasteurs.

Conclusion : Priez, priez, priez.

La Madone nous a bénis de son amour maternel et puis Elle s’en est allée.

Ajout de Lello: “Quand la Madone est arrivée, comme toujours, je lui ai recommandé les malades et vous tous.”

Remarques générales ….

A – Ces paroles constituent seulement un message d’exhortation (1 Co 14/3). Ni prévision d’avenir, ni révélation, ni prescription dévotionnelle …l’Évangile seulement.

B – Le Fiat de Marie prononcé dans la Santa Casa de Loreto est sous-jacent à la première partie du texte tandis que son acquiescement (Jn 19, 25s) au pied de l’arbre de la Croix est évoqué dans la dernière partie.

C – À partir de 1960 environ nous trouvons ici et là de grandes hésitations à parler de la Croix et de ses exigences. Ceci à cause du dolorisme latent présent dans les expressions chrétiennes entre le XV° et le XIX° siècle. Trop souvent on avait présenté une spiritualité de la souffrance insistant sur le volontarisme, l’ascèse, le mérite sans l’amour. Ces exposés étaient parfois trop déconnectés de la mystique du salut et de la contemplation de Jésus et de Marie. Devant la désertion des masses, des apôtres au grand cœur ont voulu mettre fin à la religion maussade.

D – Il nous est demandé de devenir les apôtres joyeux de vérités estompées dans la mentalité moderne hédoniste et permissive.

Commentaire


2 – Je me suis pris d’amour pour lui en disant mon OUI. OUI veut dire : « Me voici !». Vous pouvez, à votre tour, vous laisser envahir par l’amour et suivre ses traces.

La mystique française Mère Marie de la Croix (stigamtisée entre 1933 et 1998) est à l’origine d’une spiritualité de l’Offrande qu’elle résume par ces trois mots : ECCE – FIAT – MAGNIFICAT. Au début de ce Carême nous sommes invités à une spiritualité virile de la générosité. Ce Chemin de Croix de notre vie ne sera pas triste (comme Lello n’est pas triste) car, dans les circonstances les plus sombres, nous sentirons la chaleureuse tendresse de Marie présente à nos côtés.

4 – Mes enfants, vous ne pouvez comprendre avec la raison l’amour de Dieu, mais il s’agit seulement d’aimer. Et vous mes chers fils qui, sur cette terre, êtes dans la souffrance, transformez-la en grâce.

Le livre de Job nous montre que la souffrance sera toujours un scandale pour la raison. Mais le cœur, informé par l’Esprit, transformé par l’amour comprend obscurément la douleur. Ce fut le cas de sainte Joséphine Bakhita qui, vendue cinq fois comme esclave, se soumettait – même avant son baptême – à tous les mauvais traitements.
Tout le mystère Pascal que nous nous préparons à vivre en Carême est ici présent. La mort se transforme en vie, la douleur en gloire, la crainte en confiance, la stérilité en fécondité, la souffrance en joie.
L’association entre la Croix et la Joie est un paradoxe chrétien obscur pour la raison mais lumineuse pour le cœur simple visité par l’Esprit. Nous pensons à saint François enseignant la vraie joie au  frère Léon. Nous pensons à la joie du Carmel, au sourire de la petite Thérèse et de Mère Teresa. Nous pensons à l’exultation franciscaine de Thérèse Neumann, à la joie de Marthe Robin.
Chez les mystiques modernes nous ne trouvons pas le masochisme et la tristesse malsaine. Pensons au climat de Medjugorje, au sourire de Vicka.
Lello se situe dans cette tradition. Il est visité par la Croix mais il n’en parle jamais tandis qu’il répand partout une joie débordante. C’est une chose désarmante, déconcertante qui dérange au début.
Mon Fils vous dit « Bénissez toute chose, ne maudissez pas ! ». La sainteté ne s’obtient qu’avec l’aide du St Esprit. Quand la croix se fait pesante, fixez sur Lui votre regard.
Il ne s’agit pas de devenir des stoïciens invincibles, invulnérables, insensibles à la souffrance, mais, dans la petitesse, de devenir des agneaux immolés par amour sous le regard bienveillant de Jésus et de Marie.

5 – Lui, du haut de la Croix, a pris toutes vos douleurs. Mettez-vous à son école et vous verrez que vos douleurs se transformeront en bénédiction.

La Croix remplace le pommier de la Genèse et devient non cause de perte mais de salut (Jean de la Croix, Cantique spirituel, strophe 29).
Sachez, mes enfants, que quand vous arrive la souffrance que vous n’avez pas demandée et que vous savez l’offrir à Dieu … sachez qu’à ce moment la grâce de la foi vous arrive.

6 – C’est pourquoi je vous demande de devenir apôtres. En effet, la souffrance n’est pas comparable à l’éternité. Priez, mes fils, pour avoir cette grâce, pour être témoins d’amour et de consolation.

8 Priez, priez, priez, mes fils, afin que vous puissiez vivre dans la vérité, car Satan veut vous séduire, en vous faisant croire qu’il n’y a pas de péché.

Il faut devenir tous les jours, et spécialement en Carême des Apôtres de la Joie. Le défi est important car la conversion du monde en dépend.

Le Baptisé comprend que le péché existe, même si à certaines heures la conscience de la faute disparaît parce que nous sommes contaminés par les opinions du monde.

Et ceci justifie l’existence des Pèlerins de Marie, pour réchauffer nos convictions chrétiennes, per fortifier nos volontés débiles, pour extirper notre athéisme sournois.

St Paul et toute la Grande Tradition nous enseignent que le péché ne donne pas la liberté mais la servitude, que la chair est une prison si elle n’est pas transfigurée par l’esprit, que les passions conduisent à la tristesse sans fin.

Nous sommes donc invités à un Carême véritable.

En mettant Dieu à la première place, en multipliant les sacrifices nous ferons dès ici-bas l’expérience de la Joie et de la plénitude.

Il reste peu de jours avant le Carême. N’hésitons pas à prendre beaucoup de temps pour concevoir et rédiger les résolutions de Carême, ce « printemps spirituel ! »

Père M.F

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